© VM sports popu

© VM sports popu

ITW le sport et moi : Stephen Brun

Après Maïva Hamadouche, on continue notre nouvelle série d’interview avec Stephen Brun, ancien international tricolore de basket (15 sélections) et actuellement consultant pour RMC et First Team, dont il est co-fondateur.

1. Pour commencer, pourrais-tu te présenter brièvement ?

Je m’appelle Stephen. Voila. Tu m’as dit brièvement !!
Je vais quand même faire un peu plus long… Stephen Brun, ancien basketteur professionnel pendant 15 Ans, aujourd’hui reconverti consultant basket sur RMC Sport et RMC la Radio.
Fan et passionné de Sport, j’ai également monté une chaine Youtube avec deux amis où on parle de NBA : « First Team ». Je fais un peu de promo, j’en profite !!

2. Pourquoi avoir choisi ce sport et pas un autre ?

Alors pourquoi le basket ? Je n’étais pas destiné pour ce sport à la base mais j’y reviendrai dans la question suivante. J’ai juste voulu à une période de mon adolescence faire comme mon papa qui fut joueur de basket Pro dans les Années 80 du coté de Caen.

3. Justement, si tu avais dû choisir un autre sport, ce serait lequel ?

On y vient au vrai sport que j’aime !!
Le tennis, ça en réalité c’est mon vrai Sport ! Le sport préféré de ma maman. J’ai commencé par ça et intensivement avec un programme Tennis Etude de 8 à 13 ans (école le matin et tennis l’après-midi). 5ème Français de ma catégorie d’âge (classé 15/2 à 12 ans), de la génération de Mika Llodra qui m’avait mis 6/2 6/2 en 1/4 de finale d’un grand tournoi jeune a Bressuires !!
J’étais tellement chaud pour tenter de devenir Pro… puis au divorce de mes parents j’ai jeté les raquettes et je me suis mis au basket.

Mais maintenant si tu me demandes de revenir en arrière, je continue le tennis et je deviens le John Isner Français, en brisant des raquettes comme Benoit Paire.

4. Quel est ton premier souvenir de sport ?

Alors mon 1er grand souvenir, il s’agit bien entendu de tennis. J’avais 9 ans il me semble et mon club avait organisé un mercredi, une journée au tournoi de Bercy qui était à l’époque sur moquette. J’avais pu voir mon joueur préféré du moment Boris « Boum Boum » Becker.

Et pour le basket, je me rappelle avoir veillé tard avec mon père quand j’habitais au Mans pour regarder une 1/2 finale retour de Coupe d’Europe entre Cholet et Tau Vitoria, un club espagnol. Le match était en différé vers 23h sur Antenne 2 il me semble. Je m’étais régalé devant la prestation d’Antoine Rigaudeau.

5. Quels sont tes meilleurs et pires souvenirs liés à ta carrière sportive ?

Les meilleurs j’en ai beaucoup… Tous les titres de champion de France déjà, avec Brest, Nancy, Nanterre et Boulogne sur Mer. La courte expérience avec le maillot Bleu aussi fait partie des très bons souvenirs.

Ça c’est pour le sportif mais des merveilleux souvenirs, j’en ai des milliers avec mes coéquipiers en déplacement, en soirée aux entrainements.

Les pires sont souvent liés aux défaites en finales mais pas que… Cette histoire de Paris Sportifs sur ma fin de carrière m’a énormément touché. Oui j’avais fait une connerie mais on l’a traité de la même manière qu’un Karabatic alors que moi, il n’y avait aucune intention de gagner de l’oseille ou de trafiquer un match. L’impact que ça a eu sur ma famille m’a également fait mal. Recevoir un push L’Équipe pour lire que son fils est impliqué dans ce genre de choses, c’est jamais cool !!

6. Si tu devais être un/e autre sportif/ve sportif tricolore, qui choisirais-tu et pourquoi ?

Celui qui me « ressemble » le plus et pour qui j’ai beaucoup d’affection, c’est Benoit Paire. Quand je dis qu’il me ressemble, c’est parce que moi aussi je pouvais être imbuvable sur un terrain alors qu’en dehors les gens disent de moi que je suis plutôt un mec « Sympa » et « Gentil ». En fait, tout le contraire de l’image que je renvoyais en tant que joueur. Je crois que c’est le cas de Benoit.

Puis être 20ème ATP, faire le tour du monde, jouer sur les plus beaux courts de tennis, lâcher des amorties venues d’ailleurs et avoir des balles de match sur ROGER, mon idole, j’aurais kiffé… même si moi, j’aurais gagné !!

7. Justement, plus jeune, qui était ton idole, ton exemple ?

Alors, j’ai eu des idoles à la fois tennis et basket. Au tennis, c’était Becker ensuite Sampras ensuite le MAITRE FEDERER, mais j’ai aussi adoré Marat Safin et aujourd’hui Nick Kyrgios.

Pour le basket, il y en a eu 2. Hakeem Olajuwon, quand j’étais ado puis mon idole absolu, celui que j’ai essayé de copier à l’identique : Dirk Nowitzki, un Allemand star NBA pendant 20 ans. J’ai étudié chacun de ses moves pour les reproduire sur les parquets Français. J’ai fait des nuits blanches pour le voir jouer. J’ai même pleuré pour lui et je me suis parfois battu pour lui avec des gens qui faisaient exprès de dire
qu’il était mauvais pour me chauffer.

8. De quel/le sportif/ve tricolore es-tu le plus proche ? Une anecdote sur lui ?

Est-ce que Vincent Moscato et Denis Charvet sont considérés comme sportifs ?

Pour être un peu plus sérieux, ça veut dire quoi être proche?
Si c’est aller au resto tous les jours (en ce moment c’est compliqué) alors je suis proche de personne mais si c’est s’appeler de temps en temps, s’envoyer des SMS ou WhatsApp, alors on peut citer Tony Parker avec qui j’ai gardé contact depuis notre passage en Bleu (son passage fut bien plus
brillant que le mien). Je le croise souvent avec les matchs de l’ASVEL diffusés sur RMC Sport.

Une Anecdote sur Tony ? Je préfère les garder pour moi car la résonance le concernant est plutôt mondiale…. Mais pour info le peu de fois où je suis allé en soirée avec lui, ce fut toujours des moments incroyables notamment celle avec Le GOAT Jordan que j’ai raconté dans le Super Moscato Show.

9. Par équité, peux-tu nous livrer une anecdote personnelle, méconnue du grand public ?

Parfait… comme j’ai rien lâché sur Tony, je ne suis pas obligé d’en raconter une sur moi !!!

10. Pour finir, que pouvons-nous te souhaiter pour l’avenir ?

En cette période de confinement, on peut juste me souhaiter de respecter les consignes et de rester chez moi. D’ailleurs cette petite interview m’a permis de m’occuper un peu. Si on se projette un peu et que l’on est optimiste sur la suite, j’espère continuer à faire ce métier magnifique, de commenter des matchs de basket, de faire de la Radio sur RMC et de raconter de plus en plus de conneries dans le Super Moscato Show.
Je devais aller à Tokyo faire les JO pour RMC (un rêve pour moi), j’attends de voir la suite avec le report des JO.

Mais la Priorité du moment, c’est bien entendu de battre le Coronavirus tous ensemble.

Question bonus : si tu avais dû défendre les couleurs d’une franchise NBA, ça aurait été… ?

J’aurais rêvé être le 12eme homme chez les Mavericks de Dallas et de filer les bouteilles d’eau à Nowitzki quand il venait se reposer sur le banc.

Quelques chiffres sur la carrière de Stephen Brun :

  • Date de naissance : 4 Juillet 1980
  • Champion de France Pro A : 2011 (Nancy) 2013 (Nanterre)
    Champion de France Pro B : 2005 (Brest) 2014 (Boulogne sur Mer)
  • Première sélection le 22 Juillet 2006