Ces derniers temps, le Grand Prix de France est au cœur des débats. Et pour cause, son contrat, toujours pas renouvelé au-delà de 2022, suscite bien des convoitises. Les déclarations se succèdent, mais ni le Circuit Paul-Ricard, ni la France ne sont assurés d’accueillir un Grand Prix de Formule 1 l’année prochaine. Tour d’horizon des différentes possibilités !
Depuis quelques années, la F1 met l’accent sur les courses spectaculaires, en témoigne le dernier Grand Prix de Miami. La Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) ne s’en cache plus. Cependant, le revers de la médaille réside dans les Accords Concorde. En effet, ces accords signés le 4 mars 1981 prévoient une limite de 25 courses au sein d’une même saison, et ce jusqu’en 2025. Ne pouvant pas excéder ce nombre, la FIA serait donc contraint de retirer de son calendrier certains Grands Prix historiques.
Un Grand Prix de France maintenu dans le Sud ?
L’heure n’est pour le moment pas au désarroi dans notre pays, puisque des pourparlers existent bel et bien. Aucun doute que les dirigeants de l’actuel Grand Prix de France au Circuit Paul-Ricard ne soient pas actuellement en train de défendre leur cause. Le prix requis par Liberty Media, le promoteur de la F1, serait en revanche très élevé.
Face à la concurrence des Pays du Golfe, il en va de la survie du GP de France que de réussir à augmenter sa capacité. Pour le moment située aux alentours de 65 000 personnes par jour, son agrandissement permettrait d’accueillir plus de monde, et alors mécaniquement de récolter plus d’argent. Un enjeu majeur dans les négociations actuelles !
Malgré tout, un nouveau venu se serait rajouté à l’équation dernièrement, en la personne de Christian Estrosi. Ce dernier aurait rencontré Stefano Domenicali, le patron de la Formule 1 en marge du Grand Prix de Monaco. Dans l’idée, il s’agirait d’accueillir une course en plein cœur de la cité niçoise. De quoi faire bondir les associations de riverains locales. Un Grand Prix de Formula E, l’équivalent de la F1 électrique, avait même été déjà évoqué il y a quelques années.
En outre, Stefano Domenicali souhaiterait malgré tout continuer à venir en France avec la Formule 1. Les négociations restent donc aussi ouvertes qu’incertaines. Mais une chose est sûre, d’un point de vue business, il est primordial pour le championnat du monde de F1 de continuer à innover, que cela passe par la France ou non…
Une alternance avec d’autres Grand Prix ?
Au fur et à mesure que les courses se multiplient émerge de plus en plus l’hypothèse des alternances. Par exemple, cela pourrait consister à alterner notre course nationale avec celle d’un autre pays. Si certains évoquent celui de Spa-Francorchamps, il pourrait aussi en être de même avec le GP d’Allemagne, à Hockenheim.
Cependant, cela serait assez dommageable pour l’image que véhicule la F1 que d’effacer du calendrier certaines courses aussi mythiques que celles de Belgique ou encore de Monaco. D’autant plus que de très importants investissements ont été réalisés cette saison par l’Etat Belge pour améliorer la sécurité sur son circuit fétiche.
Côté français, Christian Estrosi se dit être tenté par l’idée de cette alternance. Cela serait une solution pour lui, et permettrait de limiter les coûts et les frais demandés par Liberty Media. Évidemment, Nice possèderait la capacité hôtelière et financière suffisante pour accueillir un tel évènement.
Rien ne semble donc joué, mais le destin du Grand Prix de France pourrait être scellé très rapidement, étant donné qu’il ne reste qu’un mois avant la prochaine course française. En outre, la popularité grandissante des deux pilotes français, Esteban Ocon et Pierre Gasly et les bons résultats de l’écurie française Alpine pourraient jouer en la faveur de la manche française du championnat du monde de Formule 1.