SporTech : naissance d’un rassemblement pour structurer les startups du sport

En 2020, selon les Echos, les startups technologiques représenteront 10% des emplois générés en France, laissant paraître que la France peut devenir à terme un des leaders européens de la scène Tech sur plusieurs secteurs.

Du côté du sport a été lancé officiellement le 24 Septembre le mouvement SporTech, symbole d’un secteur qui se transforme petit à petit, et de manière plus large, d’une économie qui évolue. Cette transformation, amorcée par la finance avec la fintech, dépoussière petit à petit tous les secteurs de l’économie (immobilier, santé..) dont le sport.

Avec certaines entreprises qui ont déjà fait leur place dans le milieu sportif français (MyCoach autour de Cédric Messina, Mon Petit Gazon autour de Martin Jaglin pour ne citer qu’elles…), ce mouvement se concentre autour de 50 startups avec des critères prédéfinis (implantation en France, CA de 100 000€)

Face à un marché qui s’élargit et l’arrivée de la coupe du monde de rugby en 2023, et, en point d’orgue, les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024, les startups du sport se mobilisent et se rassemblement autour d’une idée commune : montrer que la France dispose de vraies « pépites » prêtes à montrer aux investisseurs que le sport, au-delà d’une « activité », est devenu, depuis une dizaine d’années, un vrai marché porteur et rentable (environ 1,8% du PIB français).

Ce rassemblement représente également un marché du sport business qui évolue, et dont les nouvelles technologies jouent un rôle de plus en plus important :

  • Les consommateurs sont de plus en plus attirés par les nouvelles technologies – en tant que pratiquants (vêtements connectés, applications pour faire du sport…) et en tant que spectateurs (stades connectés, double retransmission des événements sportifs…).
  • Les grands événements sportifs, qui ont toujours fait émerger de nouvelles technologies (Jeux Olympiques de 1936 ont été le premier événement diffusé en direct, développement de la 5G à Tokyo pour les Jeux Olympiques et Paralympiques 2020) offrent un marché toujours plus grand à ces startups françaises. Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024 devront être un terrain de jeu formidable pour nombre de ces entreprises.

Il est donc indéniable que derrière les mastodontes du sport en France comme Decathlon, les startups françaises du monde du sport développent leur business. Dernier exemple en date avec Vogo, startup montpelliéraine spécialiste du « smart stadium », qui a acquis pour 6,5M€ l’entreprise de solution audio Vokkero.