vélodrome André-Pétrieux

Crédit photo : Jean-Charles Huvelle (http://rangedesvoitures.com)

Lieu culte du sport français – Vélodrome André-Pétrieux

Lieu mythique du sport français et du cyclisme mondial, le vélodrome André-Pétrieux sert de lieu d’arrivée à la classique Paris-Roubaix depuis 1936. Une enceinte sportive chargée d’histoire !

Inauguré en 1936, le vélodrome André-Pétrieux a remplacé le premier vélodrome roubaisien détruit en 1924, qui a accueilli l’arrivée de l’Enfer du Nord lors des 19 premières éditions de cette course créée en 1896.

Imaginé par l’architecte Jacques Gréber, le vélodrome dispose d’une piste de cyclisme sur piste en béton et un terrain de rugby qui accueille les matchs du Rugby club de Roubaix. Hormis Paris-Roubaix, l’enceinte a également accueilli les championnats de France de cyclisme sur piste en 1966 et 1971 ainsi qu’une manche de la coupe du monde de cyclo-cross en 2008-2009, 2009-2010 et 2012-2013.

Le vélodrome André-Pétrieux a subi quelques changements au fil du temps. En 1996, à l’occasion de la centième année du Paris-Roubaix, la ville créa un secteur pavé dans l’avenue Alfred Motte qu’elle baptisa du nom du seul vainqueur roubaisien : Charles Crupelandt. Depuis avril 2002, année de la centième édition, y apparaissent les noms des vainqueurs du Paris-Roubaix !

Au premier abord, le site ne paie pas de mine. Et pourtant, c’est un lieu mythique, et même de pèlerinage qui accueille chaque année des cyclistes venus du monde entier. Il faut dire que le vélodrome a vu passer sont lot de légendes : Eddy Merckx (trois victoires), Bernard Hinault, vainqueur pour son unique participation en 1981 ou encore Tom Boonen et Roger De Vlaeminck (recordman de victoires avec quatre trophées chacun). Pour immortaliser leurs exploits, les noms des gagnants sont gravés sur de petites plaques dorées dans les douches de l’école attenante, où les coureurs se débarbouillent une fois la course terminée.

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