Histoire du sport français – Les prémices (période gallo-romaine)

Il est difficile d’identifier une date voire une période précise de l’arrivée des premières activités sportives en France. Il faut remonter à la période gallo-romaine et l’organisation des courses en char pour retrouver une trace de la première pratique sportive organisée dans l’Hexagone.

Introduite en Gaule par les Romains, la pratique sportive s’est rapidement popularisée en grande partie grâce aux courses en char, sport roi de l’Antiquité. Outre les courses en char, cette époque s’organisait autour de trois types d’épreuves :

  • Épreuves de combat : pancrace (tous les coups sont permis sauf morsure) et pugilat (ancêtre de la boxe)
  • Épreuves de lancer : lancer du disque et lancer du javelot
  • Épreuves de courses : dromos (course à pied sur la longueur d’un stade d’environ 180 mètres), diolos (couse à pied de deux longueurs de stade) dolichos (course de fond) et la course en armes

 

Infrastructures

Pour encadrer ce nouveau spectacle haletant, le peuple romain n’a pas hésité à ériger différents types d’enceintes : arènes, stades et hippodromes. Bâties vers la fin du 1er siècle, certaines fondations aujourd’hui toujours exploitables sont devenues au fil du temps des enceintes mythiques comme les arènes de Nîmes ou encore les vestiges du cirque d’Arles (149).

Arènes de Nîmes

Le sport-santé

Dans un premier temps uniquement porté sur la performance physique, le sport a ensuite trouvé une nouvelle utilité, le maintien de la santé. Considéré comme le dernier des grands médecins créateurs de l’Antiquité gréco-romaine, Claude Galien est le porteur de ce nouveau mouvement, le sport-santé. De retour dans sa patrie après avoir visité les cités de Smyrne, Corinthe ou Alexandrie à la recherche de nouveaux procédés médicaux, Claude Galien prône immédiatement l’intérêt de l’activité physique pour le maintien de la santé. Ce dernier invite également la population à fréquenter assidûment le gymnase pour rester fort et ne pas s’affaiblir.

 

De plus en plus appréciée dans l’Hexagone, la pratique du sport vécu cependant un coup d’arrêt à la fin du 4e siècle lorsque l’empereur Théodose 1er se convertit au christianisme. Ce dernier ordonna l’abandon des rites et cultes païens, comme les célèbres Jeux Olympiques antiques (776 av. J.-C. à 394 après J.-C.).