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En vidéo – Le « Trip Roulette » de Victor Daviet au Pakistan

La websérie « Trip Roulette » du snowboarder tricolore Victor Daviet est de retour ! D’un tournage au Pakistan à l’exfiltration de l’équipe afghane de snowboard suite à la prise de pouvoir des Talibans…

Vous connaissez « La Roue de la Fortune » ce jeu télévisé mythique des années 90? Et bien Victor Daviet s’en est inspiré ! Y-a-t ’il déjà participé? Est-ce un rêve inavoué de pouvoir un jour y être sélectionné? Cela, nous ne saurons jamais mais ce qui est certain, c’est qu’un matin, il y a deux ans, le snowboardeur hyper-actif et engagé de 32 ans, s’est réveillé avec la brillante idée de proposer une version revisitée de ce show télévisé pour en faire une websérie décalée « Trip Roulette» mêlant aventure, partage, snowboard, et écologie.

Pour chacun de ses nouveaux épisodes, Victor tourne la roue. Après avoir fait quelques tours endiablés, le curseur de la roue bien chauffé, s’arrête et détermine 3 facteurs : la destination du prochain trip, l’heureux élu qui participera à l’aventure à ses côtés, ainsi que le moyen de transport le plus écologique possible pour s’y rendre…

Et si pour les précédents épisodes, le snowboardeur annécien est parti rider en Corse en voilier ou en Grèce à cheval, pour ce 3ème épisode, Victor a vécu une aventure des plus improbables au Pakistan où, à l’aide de Michelle et Roger (en signe d’affection pour ses grands-parents), deux ânes de portage et pour autres guests de son épisode, une team constituée des meilleurs riders locaux, Jibran, Asif, Adeeb, Ayub Khan et Hasnin, tous novices et qui, coachés par le pro, vont vivre leur première aventure en haute-montagne. Ensemble, ils sont partis explorer et rider la vallée de Madaklasht dans la région montagneuse de Chitral
(Victor est parti au Pakistan pour plusieurs missions, notamment avec Zom Connection, d’où l’avion, qui initialement, ne fait pas partie des options de moyens de transport)

Des nuits grelotantes à -20°, de la nourriture parfois douteuse, des parties de UNO comme le veut la célèbre « tradition victoréenne », des danses locales, des ânes qui s’enfoncent dans la neige, des jumps de folie, des moments de doutes, des moments de joie, beaucoup de sourires, des rencontres incroyables… Une grande première inoubliable pour tous les participants ! Et avec en prime pour Victor, un nouveau titre à son palmarès : snowboardeur le plus rapide du Pakistan en 2021 ! 

Bon visionnage !

L’association Snowboarders Of Solidarity et l’équipe afghane de snowboard ont besoin d’aide !

Lors de son aventure au Pakistan, à Malam Jaba, la station où se trouvait la compétition « internationale » de snowboard, Victor Daviet s’est lié d’amitié avec les membres de l’équipe afghane de snowboard. Si bien, qu’il avait prévu avec eux de se rendre cet hiver en Afghanistan pour tourner une nouvelle vidéo. Ils avaient, ensemble, commencé à planifier l’organisation jusqu’à la prise du pouvoir des Talibans dans le pays mi-août…

Alors qu’il est en vacances, il reçoit un appel venant d’Afghanistan. Le Directeur de la Fédération de Snowboard Afghane l’appelle, paniqué, l’implorant de l’aider à faire sortir l’équipe du pays alors menacée de mort et encore plus les jeunes femmes de l’équipe (14 membres). Victor, qui n’a aucune connaissance pour ce genre de missions, se retrouve lui aussi paniqué et débute alors une course poursuite contre le temps afin de leurs venir en aide le plus vite possible.

Après un investissement sans relâche dans la plus grande discrétion et malgré les nombreuses péripéties depuis cet été, aidé de deux américaines très connectées ainsi que de Laurent Pordié, rattaché à la Fédération Française de Snowboard et du photographe & réalisateur de films de snowboard Jérôme Tanon, ensemble, ils ont réussi à faire sortir le groupe d’Afghanistan.

Aujourd’hui, 5 femmes et 9 hommes sont exfiltrés dans plusieurs pays, principalement au Canada, aux États-Unis, en Allemagne et en Suède et dont 8 sont en situation très précaire, à la recherche d’un visa permanent. S’ils avaient une vie plutôt moderne à l’Occidentale, désormais, ces étudiants sont sans famille, sans argent, leurs comptes en banque étant bloqués par les Talibans.

Leurs principales sources de revenus leurs proviennent des membres de l’association Snowboarders Of Solidarity ainsi que tout donateur qui voudra participer au crowdfunding.