Marque référence du cyclisme dans les années 1960, Mercier se réimplante en France et plus précisément dans les Ardennes.
En inaugurant le projet d’usine d’assemblage des Cycles Mercier à Revin près de Charleville-Mézières, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, a rappelé son objectif : « Renforcer l’attractivité du territoire et montrer que sa réindustrialisation est possible ». Dans une région désindustrialisée au très fort taux de chômage, la petite commune de Revin a perdu la moitié de sa population depuis 1985…
Ancienne usine de sanitaires, la friche Porcher accueillera ce nouveau projet de réhabilitation sur une surface de 12000 mètres carrées. Trois sources de financement vont se repartir les coûts s’élevant à 3,5 millions d’euros : 800 000 euros via les fonds du programme « Territoires d’industrie », 300 000 euros par le plan de relance du gouvernement et 2,4 millions d’euros par le propriétaire de la marque Mercier qui bénéficiera de subventions régionales. D’ici à 5 ans, Jean-Marc Sghezzi, dirigeant de Starship Investments et, accessoirement, PDG de Mercier a annoncé 270 nouveaux emplois. En attendant, la production devrait débuter à la fin de l’année 2021.
Resté en compétition jusqu’en 1984, Mercier se mue en Société Nouvelle des Cycles Mercier et reprend la marque France-Loire (qui avait déposé le bilan en 1983), avant de faire faillite en 1985. Élégants et de très bonnes qualités, les vélos furent tout de même produits jusqu’en 1991, date de reprise du groupe par la compagnie Néerlandaise Atag.
Née en 1919 à Saint-Étienne, Mercier qui avait été popularisé par la légende Raymond Poulidor revient en France. Et on va s’en plaindre ! On oublie pas la marque d’équipements de vélo Mercier qui propose de très beaux produits focalisés sur la qualité.